Racine N'Diaye, un jeune étudiant mauritanien en vacances chez-lui à Nouadhibou a été victime d'une violence inouïe, hier jeudi de la part de six policiers de la compagnie du 5ème Robinet.
Le jeune étudiant hospitalisé actuellement à Nouadhibou a frôlé la mort, quand six policiers s'en sont pris à lui, pour n'avoir pas accepté de leur dire l'heure qu'il était. Ou plutôt après leur insistance, il leur fit la remarque qu'ils devaient, par civilité ou politesse, le saluer avant de lui demander un service. C'est ce qui mettra l'un des agents, en colère, en lui osant la provocatrice question: qui était-il pour leur parler ainsi?
La discussion finira par des gifles échangées, entre l'étudiant et le policier, qui vite sera rejoint par ses cinq collègues qui ont traîné le jeune Racine, au sein de la compagnie, en le tabassant à mort. Il a eu de la chance, mais avec plusieurs côtes brisées, et une grande difficulté à respirer. Evacué dans un état lamentable à hôpital, il a reçu les premiers soins avec du retard.
Le médecin qui l'a traité, par crainte de représailles de la part de la police, refuse encore de lui délivrer le certificat médical que ses parents réclament, et par lequel ils pourront porter plainte à la justice. Ses proches, désemparés, ont eu le bon réflexe en sollicitant l'aide du directeur de rédaction du journal indépendant Chemama de passage à Nouadhibou, qui nous a relaté l'information.
Par ailleurs, les forces de l’ordre, toutes confondues de Nouadhibou, ont cette triste célébrité de faire de la ville une cité sans respect pour le petit peuple, ou envers certaines communautés du pays. En tout cas, le directeur de la sûreté, Ahmed O. Eleya, le Hakem Ball et le Wali O. Abdy endossent l'entière responsabilité de ce qui pourra arriver à ce jeune étudiant. Et doivent vite régler ce problème avant que ce ne soit l'étincelle, qui provoque l'incendie.
Le jeune N'Diaye doit être pris en charge, soigné et suivi par l'Etat jusqu'à son rétablissement. Tout en lui présentant des excuses officielles. Les six policiers provocateurs, sauvages et racistes doivent subir des sanctions administratives puis être mutés quelque part dans ce pays, afin de ne plus brutaliser de paisibles citoyens.
Journal Chemama
samedi 11 octobre 2008
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2 commentaires:
Notre police est malheureusement victime d'ignorance et de savoir faire face à une population qui ne recule devant rien pour atteindre son objectif quitte à enfreindre les lois divines.Vous avez un ami ou l'ami d'un ami policier,un parent etc ...tu peux tout te permettre meme violer la loi sans genes sans crainte de represailles;quant à l'argent...passeport incontournable peut amadouer le policier le plus endurci au péril de sa carriere...à suivre
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